Le Parc

Le Parc

Visiteurs, chers Amis,
En vous ouvrant nos portes, nous sommes heureux de vous accueillir dans l’intimité d’une « maison des champs », maison de famille.
Les fantômes de l’Histoire s’y croisent et s’y entrecroisent, entre Présent et Passé : gloire et simplicité, savoir-faire et ingéniosité, détresse et héroïsme en sont les échos.
Ajusté au manoir, séducteur, le parc vous attirera , sans doute, pour une promenade paisible et élégante, baignée dans la lumière de la vallée de la Seine.Plaisir et émotions vous accompagnent.
Et si vous avez été heureux de ces moments passés à Villers, nous le serons, nous aussi.

LE JARDIN DU LEVANT
Intégré à la composition classique, dans des quinconces de tilleuls, un jardin de roses situé à l’est est organisé autour de Rosa Sinensis Mutabilis qui décline une gamme de tons miel, sable, rose tyrien, en correspondance avec les couleurs des façades du manoir.
LE JARDIN SECRET
Un passage dérobé conduit aux marches d’un petit jardin, caché dans les vivaces et les hautes herbes, voué à l’intimité.
Ici, tout est nuance et légèreté. Point de jaune, trop ardent ; des verts qui virent au bleu, du blanc et du mauve pour faire chanter le reste ; des feuillages : décor de fin de floraison.
LE JARDIN DE VERDURE
Le Manoir regarde l’immense paravent d’ifs taillés en chapeau de gendarme, percé de portes entourant la scène.
Le large escalier de pierres flanqué de pots à feu du XVIIIe siècle, conduit le spectateur aux plates-bandes blanches, d’où son regard peut embrasser l’ensemble du manoir
LES VITRAUX
Les quatre somptueux vitraux ainsi que la rosace proviennent du renommé atelier Duhamel-Marette d’Evreux, connu pour ses grisailles.
Construite en pierre de Caumont et recouverte de tuiles, cette mignonne chapelle existait avant 1581, date à laquelle elle est mentionnée pour la première fois. Elle fut épargnée par les révolutionnaires, venus démanteler le colombier. Lors des travaux entrepris en 1879 par Robert Mery de Bellegarde, on y retrouva des tapisseries, cachées en 1789 derrière l’autel.
Le ravissant plafond peint de campanules et la poutre de gloire au trèfle trinitaire furent restaurés. Au dessus du superbe autel-tombeau de l’époque Régence, le retable XVIIIe de Saint Jean-Bapstiste annonçant le Messie a été restauré en 2004 avec le soutien des membres de l’Association du Manoir de Villers.
Volontairement en retrait au fond du parc, le petit Chalet a été construit par Robert dans l’esprit des Folies des parcs paysagers du XIXe siècle, comme un lieu propice à l’étude, la lecture, l’écriture, la peinture ou encore la photographie à laquelle s’essayait tout amateur de son temps.
Restauré en 1997 et fidèle à sa fonction artistique première, il accueille aujourd’hui des expositions temporaires.
La pièce d’eau sur laquelle il s’ouvre, baigne l’atmosphère de quiétude, de paix et de sérénité, faisant du lieu un endroit propice à la réflexion et au travail, que ce soit dans le cabinet de lecture du premier étage ou lors des ateliers artistiques qui s’y déroulent durant les beaux jours.
LE PLAN DU PARC